Vous pouvez bénéficier d’un bilan de compétences, si vous êtes :
- Salarié du secteur privé, en contrat à durée indéterminée ou déterminée ;
- Demandeur d’emploi : la demande doit être faite auprès de Pôle emploi, de l’APEC ou de Cap emploi ;
- Salarié du secteur public (fonctionnaires, agents non titulaires…) : textes spécifiques mais dans des conditions similaires aux salariés (congé de 24h, etc.).
Si le bilan de compétences est à l’initiative du salarié :
S’il choisit de mobiliser ses droits formations, et de le faire en dehors du temps de travail, il n’est pas tenu d’informer son employeur de la démarche.
Dans le cas contraire, le salarié doit demander l’accord préalable de l’employeur selon les règles propres à l’utilisation de ces droits formations.
Pour cela, il devra remplir certaines conditions en fonction de sa situation :
- Pour un salarié en CDI : il faut justifier de 5 années de salariat, consécutives ou non, dont 12 mois au sein de l’entreprise dans laquelle le salarié effectue la demande. À noter qu’un délai de franchise de 5 ans doit être respecté entre deux bilans ;
- Pour un salarié en CDD : il faut justifier de 24 mois de salariat, consécutifs ou non, au cours des 5 dernières années dont 4 mois, consécutifs ou non, au cours des 12 derniers mois.
Si le bilan de compétences est à l’initiative de l’entreprise :
Le bilan de compétences ne peut être réalisé qu’avec le consentement de l’employé.
Il fait alors l’objet d’une convention tripartite signée par le salarié, l’employeur et l’organisme prestataire de bilan.
La convention précise les objectifs, le contenu, les moyens, la durée et la période de réalisation, et les modalités de réalisation, les modalités de remise des résultats détaillés et du document de synthèse ainsi que le prix et les modalités de règlement du bilan.
Le salarié dispose d’un délai de 10 jours pour faire connaître son acceptation en restituant la convention qu’il aura signée, et son absence de réponse au terme de ce délai vaut refus.
Ce refus ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement. Lorsque le bilan de compétence est réalisé sur le temps de travail, il est assimilé à l’exécution normale du contrat de travail. Le coût du bilan est à la charge de l’employeur, sauf dans les cas où les droits formation sont mobilisés !